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gants de plastique; plastic gloves |
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Entretien : équipement et produits; Manutention et transport : équipement; Santé et sécurité |
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Les gants de vinyle sont, pour la plupart, composés de polychlorure de vinyle (PVC). Ils sont généralement non stériles et le plus souvent de couleur blanche translucide. Il existe toutefois sur le marché des gants de vinyle stériles ainsi que des gants d’autres couleurs que le blanc, soit des gants bleus, jaunes ou verts. Vendus dans les formats standards, la majorité des gants de vinyle offerts sur le marché sont ambidextres (on peut les enfiler être enfilés sur la main gauche comme sur la main droite).
Les gants de vinyle offrent une bonne adhérence, ce qui permet ainsi de manipuler les objets convenablement. Cependant, les gants de vinyle sont moins étanches et moins durables que les gants de latex (fiche P0317) ou les gants de nitrile (fiche P0254). De plus, même s’il existe des gammes de produits en vinyle extensible qui moulent parfaitement la main, la majorité des gants de vinyle sont plus ou moins élastiques et ne sont pas, en règle générale, aussi ajustés que le sont les gants de latex ou les gants de nitrile. En outre, le PVC peut contenir des additifs (antioxydants, colorants, plastifiants, stabilisateurs, etc.) servant essentiellement à améliorer les caractéristiques mécaniques du polymère (souplesse, élasticité, etc.). Or, certains de ces additifs se dégradent avec le temps. C’est le cas notamment du dioctylphtalate (DOP) qui est employé à titre de plastifiant et qui a tendance à migrer peu à peu à la surface du PVC en y laissant des résidus susceptibles de se déposer sur les biens culturels (voir la section «Utilisation»).
Toutefois, les gants de vinyle offrent quelques avantages. D’abord, ils ne contiennent aucune des protéines du latex qui se trouvent dans les gants fabriqués à partir de caoutchouc naturel (fiche P0317) et qui sont à l’origine d’allergies. Ensuite, parce qu’ils sont moins onéreux que le latex ou le nitrile, ils constituent une excellente solution de rechange lorsqu’une situation exige de changer fréquemment de gants ou encore quand il s’agit d’acheter un produit destiné à l’entretien ménager des installations.
Enfin, pour faciliter l’enfilement des gants, l’intérieur de plusieurs modèles est enduit de poudre. Cette dernière est le plus souvent composée d’amidon de maïs. Cependant, on trouve aussi du coton purifié broyé (fiche B0512). À noter que les poudres peuvent être à l’origine de dermatites. De surcroît, les gants contenant de la poudre sont plus onéreux. Pour en savoir davantage sur les restrictions concernant l’emploi des gants contenant de la poudre, consulter la section «Utilisation». |
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Matériaux: |
Vinyle : polychlorure de vinyle. Additifs : selon le produit, on trouvera des antioxydants, des colorants, des plastifiants (DOP, dioctyladipate (DOA), huile de soja époxyde, etc.) ou encore des stabilisateurs (calcium et/ou zinc). |
Couleurs: |
Le plus souvent d’un blanc translucide, ces gants sont aussi offert en bleu, en jaune ou en vert (selon le fabricant). |
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Enregistrement et documentation; Entretien des collections; Entretien des installations; Manutention et transport; Mise en exposition; Mise en réserve; Santé et sécurité; Sinistre : prévention et sauvetage |
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Dans le domaine de la conservation préventive, les gants de vinyle sont généralement employés pour effectuer l’entretien ménager des réserves ou des lieux d’exposition. Ils peuvent aussi être utilisés pour manipuler les biens culturels au moment de leur déplacement, de leur transport ou de leur examen, si ces derniers sont protégés par un système de montage (support, encadrement, passe-partout, etc.).
Les gants de plastique, soit de vinyle, de latex (fiche P0317) ou de nitrile (fiche P0254), devraient toujours faire partie de l’équipement de base de la trousse préparée en cas de sinistre. Ainsi, après un sinistre, les gants de vinyle peuvent être employés pour manipuler les objets mouillés ou souillés par de la saleté ou de la suie. Dans ce dernier cas, il est important de s’assurer que les gants ne transmettent pas la saleté d’un objet à l’autre. Pour ce faire, les gants de vinyle doivent être lavés à l’eau savonneuse entre deux manipulations. Enfin, s’il y a prolifération de moisissures à la suite d’un sinistre, le port de gants de plastique (vinyle, latex ou nitrile) est IMPÉRATIF, tout comme le port d’un masque approprié (fiches P0019 et P0218).
Enfin, dans tous les cas, les gants doivent être choisis en fonction du travail à accomplir. Pour les poussières et les moisissures, les gants de vinyle seront parfaitement appropriés. En contrepartie, lors de l’emploi d’un solvant ou de produits chimiques, la sélection des gants devra faire l’objet d’une attention toute particulière. En effet, tous les types de gants ne sont pas adaptés à tous les solvants ni à tous les produits chimiques. Quelques publications (fiches B0486, B0498 et B0500) proposent des tableaux récapitulatifs où sont présentés les gants adaptés aux solvants en usage. On pourra également consulter les fiches signalétiques des fabricants des gants.
MISE EN GARDE : - Les gants de vinyle contiennent des additifs dont les propriétés de vieillissement ne sont pas toutes connues. Pour éviter que ces additifs laissent des dépôts susceptibles d’altérer les biens culturels, il est recommandé d’employer d’autres types de gants (fiches P0254, P0258 et P0317) pour manipuler directement les œuvres d’art ou les artefacts; - L’emploi de gants de vinyle contenant de la poudre doit être évité. En effet, la poudre risque de se déposer sur les biens culturels au moment du retrait des gants. De plus, les poudres peuvent être à l’origine de dermatites (voir la section «Santé et sécurité»). |
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Les gants de vinyle peuvent être lavés à l’eau savonneuse pendant l’utilisation. Si les gants demeurent souillés ou tachés après lavage, ils doivent alors être jetés.
On conservera les gants de vinyle dans un lieu ou la température est inférieure à 40 °C (104 °F) et à l’abri des rayons du soleil (ultraviolets (UV) et infrarouges inclus), des fluorescents, des rayons X et de l’humidité. |
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Dans les cas d’une dermatite attribuable à un additif ou à la poudre dans un gant de vinyle, on privilégiera l’emploi de gants de vinyle exempts de poudre ou encore de gants de nitrile (fiche P0254) sans poudre ni additif allergène. |
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Gants de coton (P0258), gants de nitrile (P0254) et gants de latex (P0317). |
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| # | Nom | Pays |
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| F0169 | Fisher Scientific Company, Partie de Thermo Fisher Scientific | Canada | | F0170 | VWR™ International ltée, Consulter le site Internet pour d'autres emplacements dans le monde | Canada | | F0189 | Acklands-Grainger inc., Consulter le site Internet pour d'autres emplacements au Canada | Canada | | F0193 | Grainger | États-Unis | | F0578 | Best Manufacturing ltée, Consulter le site Internet pour d'autres emplacements dans le monde | Canada | | F0579 | Ansell Canada inc., Consulter le site Internet pour d'autres emplacements dans le monde | Canada | | F0537 | Équipement de sécurité du Québec inc. | Canada | | F0456 | Quincaillerie | |
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| COMMONER, Lucy, "Personal protective equipment for conservators: gloves and hand protection", Journal of the American Institute for Conservation, Printemps 1984, p. 153-158, Anglais | B0547 | | MEYER, A., F. PILLIÈRE, I. BALTY et M. FALCY, "Allergies aux gants médicaux : une liste de gants disponibles sur le marché français", Documents pour le médecin du travail, Institut national de recherche et de sécurité (INRS), [http://www.inrs.fr] (page consultée le 22 août 2005), Paris, France, 1997, p. 323-335, Français | B0512 | | NEUMARK, Devora, Douglas SCOTT et Paul GREGORY, Une once de prévention : santé et sécurité dans la pratique des arts visuels, Université Concordia et Commission de la santé et de la sécurité au travail du Québec (CSST), Montréal, Canada, 2000, 128 p., Français | B0498 | | PETHERBRIDGE, Guy, "Protective Clothing and Equipment", The Paper Conservator, Institute of Paper Conservation (IPC), Leigh, Royaume-Uni, 1980/1981, p. 51-64, Anglais | B0500 | | PROTEAU, Rose-Ange, "Faut-il porter des gants ? Si oui, lesquels ?", Objectif Prévention; La revue d'information, L'Association paritaire pour la santé et la sécurité du travail du secteur affaires sociales (ASSTSAS), [http://www.asstsas.qc.ca] (page consulté le 29 août 2005), Montréal, Canada, 2002, p. 22-23 et 27, Français | B0513 | | ROBERGE, Brigitte et al., Comité éditorial pour l'AQHSST, Manuel d'hygiène du travail; Du diagnostic à la maîtrise des facteurs de risque, Modulo-Griffon, Mont-Royal, Canada, 2004, 738 p., Français | B0486 |
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Dernière mise à jour: |
2008-02-19 |
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