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gants de caoutchouc; rubber gloves; gants de plastique; plastic gloves |
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Entretien : équipement et produits; Manutention et transport : équipement; Santé et sécurité |
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Les gants de latex sont employés pour manipuler une grande variété de biens culturels. Ils sont élastiques, réutilisables ou jetables et, en fonction du modèle et de la fonction, sont offerts en différentes couleurs. Ils sont également vendus en plusieurs formats et épaisseurs. Certains modèles ont les paumes et les doigts texturés de façon à permettre une meilleure prise sur les objets.
Il existe trois principaux types de gants de latex : les gants ambidextres (pouvant être enfilés sur la main gauche comme sur la main droite), les gants uniquement vendus en paire composée d’une main gauche et d’une main droite et, enfin, les protections que l’on enfile au bout des doigts. Pour faciliter l’enfilement des gants, l’intérieur de plusieurs modèles est enduit de poudre. Pour en savoir davantage sur les restrictions concernant l’emploi des gants contenant de la poudre, consulter la section «Utilisation». Enfin, certains modèles peuvent même être doublés de fibres de coton ou d’un tissu synthétique.
Dans le domaine de la conservation préventive, on recommande l’emploi de gants minces et ajustés permettant une meilleure prise sur le objets.
Le terme «latex» désigne l’émulsion de caoutchouc naturel (cis-1-4 polyisoprène) provenant de l’Hevea brasiliensis (arbre à caoutchouc). Au sein de l’émulsion, le caoutchouc est maintenu en suspension dans un sérum aqueux par, notamment, des protéines, des lipides et des acides aminés. Les gants dits de latex sont fabriqués à partir de cette émulsion. Ils peuvent cependant contenir des additifs, dont les plus courants sont le thiurame, le carbamate et le mercaptobenzothiazole. Ceux-ci servent à améliorer la souplesse, l’élasticité et la durabilité du latex. Ce dernier peut également comporter des huiles minérales et des colorants destinés à transformer ses propriétés physiques.
La concentration des protéines contenues dans le latex peut varier de 100 à plus de 1 000 μg/g en fonction du type de gant manufacturé (fiche B0513). Or, ces protéines seraient l’agent antigène responsable des allergies au latex. Celles-ci se manifestent sous forme de démangeaisons aux mains, de rougeurs, d’urticaire, de larmoiements, d’irritation des muqueuses, de difficultés respiratoires et, dans le pire des cas, d’un choc anaphylactique. Par ailleurs, les additifs employés pour transformer les propriétés physiques du latex, plus particulièrement les thiurames, peuvent aussi être à l’origine de dermatites (fiche B0513). En cas de réactions allergiques aux gants de latex, on remplacera ces derniers par des gants de nitrile (fiche P0254), lesquels sont exempts de caoutchouc naturel. En outre, certains modèles sont offerts sans additifs allergènes.
Enfin, la poudre introduite à l’intérieur des gants pour en faciliter l’insertion est le plus souvent composée d’amidon de maïs. Cependant, on trouve aussi du lactose ou du carbonate de calcium (fiche B0512). À noter que les poudres peuvent également être à l’origine de dermatites. De surcroît, les gants contenant de la poudre sont plus onéreux (voir la section «Utilisation»). |
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Matériaux: |
Latex : émulsion de caoutchouc naturel (cis-1-4 polyisoprène) maintenu en suspension dans un sérum aqueux par, notamment, des protéines, des lipides et des acides aminés.
Additifs : selon le produit (thiurame, carbamate, mercaptobenzothiazole (MBT), huiles minérale, colorant, etc.).
Poudre : selon le produit (le plus commun est l’amidon de maïs, mais on trouve aussi du lactose ou du carbonate de calcium). |
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Couleurs: |
Translucide et incolore ou opaque et coloré. |
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Enregistrement et documentation; Entretien des collections; Entretien des installations; Manutention et transport; Mise en exposition; Mise en réserve; Santé et sécurité; Sinistre : prévention et sauvetage |
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Dans le domaine de la conservation préventive, les gants de latex sont généralement employés pour manipuler les biens culturels au moment de leur déplacement, de leur transport ou de leur examen. Ils permettent ainsi d’éviter le dépôt des graisses ou de la transpiration se trouvant sur les mains sur les œuvres d’art, les documents et les objets.
Les gants de plastique, soit de latex, de nitrile (fiche P0254) ou de vinyle (fiche P0399), devraient toujours faire partie de l’équipement de base de la trousse préparée en cas de sinistre. Ainsi, après un sinistre, les gants de latex peuvent être employés pour manipuler les objets mouillés ou souillés par de la suie ou de la saleté. Dans ce dernier cas, il est important de s’assurer que les gants ne transmettent pas la saleté d’un objet à l’autre. Pour ce faire, les gants de latex doivent être lavés à l’eau savonneuse entre deux manipulations. Enfin, s’il y a prolifération de moisissures à la suite d’un sinistre, le port de gants de plastique (latex, nitrile ou vinyle), est IMPÉRATIF, tout comme le port d’un masque approprié (fiches P0019 et P0218).
Les gants de latex peuvent aussi être employés pour protéger les mains, par exemple, au moment d’entreprendre l’entretien ménager d’une réserve.
Enfin, dans tous les cas, les gants doivent être choisis en fonction du travail à accomplir. Pour les poussières et les moisissures, les gants de latex seront parfaitement appropriés. En contrepartie, lors de l’emploi d’un solvant ou de produits chimiques, la sélection des gants devra faire l’objet d’une attention toute particulière. En effet, tous les types de gants ne sont pas adaptés à tous les solvants ni à tous les produits chimiques. Quelques publications (fiches B0486, B0498 et B0500) proposent des tableaux récapitulatifs où sont présentés les gants adaptés aux solvants en usage. On pourra également consulter les fiches signalétiques des fabricants des gants.
MISE EN GARDE :
- L’emploi de gants de latex contenant de la poudre doit être évité. En effet, la poudre risque de se déposer sur les biens culturels au moment du retrait des gants. De plus, la poudre peut constituer un facteur aggravant dans la diffusion des antigènes responsables des allergies au latex et causer des dermatites (voir la section «Santé et sécurité»);
- Pour la manipulation des pièces d’orfèvrerie, on recommande, comme premier choix, l’emploi de gants de coton (fiche P0258) et, comme second choix, l’emploi de gants de nitrile (fiche P0254), car les gants de latex pourraient laisser sur l’argent des dépôts sulfurés susceptibles de causer son ternissement (voir la section «Analyses»);
- Il est également recommandé d’employer des gants de coton (fiche P0258) ou de nitrile (fiche P0254) plutôt que des gants de latex pour manipuler les objets dorés, tels que les cadres ou les sculptures, et les livres dont les couvertures de cuir comportent des dorures. |
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Les gants de latex peuvent être lavés à l’eau savonneuse pendant l’utilisation. Si les gants demeurent souillés ou tachés après lavage, ils doivent alors être jetés. |
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Dans les cas de réactions allergiques ou de dermatites, attribuables au latex, aux additifs ou à la poudre, l’emploi de gants en caoutchouc synthétique, tels que les gants de nitrile (fiche P0254) sans poudre ni additif, est recommandé. Par exemple, les gants de la compagnie Best® (fiche F0578), avec ses produits N-Dex®, ou ceux de la compagnie Ansell® (fiche F0579), avec ses produits Touch N Tuff®.
On consultera les fiches signalétiques des produits pour en vérifier la concentration en protéines de même que la composition et le contenu en additifs. Une concentration en protéines moins élevée diminuera les risques d’une réaction allergique pour l’individu qui porte les gants mais aussi pour un collègue ou un chercheur qui pourrait y être sensible. De plus, les poudres contenues dans les gants représentent également un facteur important de diffusion de ces protéines dans l’air ambiant (fiche B0513). Les gants ne contenant pas de poudre diminueront les risques de propagation de l’antigène. |
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Le test à l’acétate de plomb, permettant de détecter la présence de souffre, a été réalisé sur un gant de latex (Surgical Fisher Brand) par le Centre de conservation du Québec, le 9 février 2006. Le test s’est révélé positif. Cela signifie que le latex utilisé pour confectionner ces gants est probablement vulcanisé, ce qui explique la présence de souffre. |
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Gants de coton (P0258), gants de nitrile (P0254) et gants de vinyle (P0399). |
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 | F0169 | Fisher Scientific Company, Partie de Thermo Fisher Scientific | Canada | | F0170 | VWR™ International ltée, Consulter le site Internet pour d'autres emplacements dans le monde | Canada | | F0189 | Acklands-Grainger inc., Consulter le site Internet pour d'autres emplacements au Canada | Canada | | F0193 | Grainger | États-Unis | | F0578 | Best Manufacturing ltée, Consulter le site Internet pour d'autres emplacements dans le monde | Canada | | F0579 | Ansell Canada inc., Consulter le site Internet pour d'autres emplacements dans le monde | Canada | | F0536 | Acklands-Grainger inc., Consulter le site Internet pour d'autres emplacements au Canada | Canada | | F0414 | Fisher Scientific, Partie de Thermo Fisher Scientific | États-Unis | | F0415 | McMaster-Carr®, Consulter le site Internet pour d'autres emplacements aux États-Unis | États-Unis | | F0456 | Quincaillerie | |
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Dernière mise à jour: |
2008-02-19 |
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