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contre-plaqué; ply-wood; panneau contreplaqué; plywood board; bois contre-plaqué |
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Bois et ses dérivés; Manutention et transport : équipement; Panneaux |
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Les contreplaqués sont fabriqués à partir de placages déroulés et assemblés en alternant le sens des fibres de façon que les couches soient perpendiculaires entre elles. Ils sont composés exclusivement de placages (contreplaqué à plis ou contreplaqué multiplis) ou de placages et d'une âme composée de planches (contreplaqué panneauté), de lattes (contreplaqué latté), de lamelles (contreplaqué lamellé), d'un réseau alvéolaire (contreplaqué alvéolé) ou enfin, d'autres matériaux (contreplaqué composite).
Différentes essences de bois, durs ou mous, sont utilisées pour la confection des contreplaqués. Les plus utilisés en Amérique du Nord sont ceux qui sont composés de sapin Douglas (communément appelés DFP ou Douglas Fir Plywood), de BC Fir Plywood (pour British Columbia Fir Plywood) ou de CSP (Canadian Softwood Plywood). Le contreplaqué multiplis de peuplier est beaucoup utilisé avec un placage décoratif. Les placages extérieurs ou de surface peuvent être d'une essence de bois différente de l'âme ou des autres contreplis. Hazard, Barette et Mayer donnent de l'information sur les différents types d'essences utilisées pour la fabrication des contreplaqués ainsi que sur les propriétés de certaines essences de bois, comme leur densité, leur dureté et leur stabilité (fiche B0384, p. 46-49).
Différents types d'adhésifs entrent dans la confection des contreplaqués. Après application sur les placages, l'adhésif est polymérisé dans une presse à haute température. La quantité de colle nécessaire dans la confection du contreplaqué est moindre que pour d'autres types de panneaux de fibres de bois ou de particules. De plus, la colle est emprisonnée entre les feuilles du panneau, ce qui fait que le taux d'émanation de gaz en provenance de la colle est plutôt faible comparativement à celui du panneau de particules, par exemple. Entre autres adhésifs, on trouve le phénol formaldéhyde, très utilisé pour la confection des contreplaqués en Amérique du Nord. Les panneaux contenant de l'urée formaldéhyde plutôt que du phénol formaldéhyde émettent davantage de gaz nocifs pour certains types de matériaux, tels que le plomb et les coquillages contenant du sel de mer, et ne sont donc pas recommandés. Le problème des contreplaqués contenant du phénol formaldéhyde est davantage celui des émanations acides qui proviennent du bois lui-même; certains matériaux comme le plomb sont très sensibles aux acides organiques du bois, dont l'acide acétique. Ces contreplaqués sont recommandés puisqu'ils n'émettent pas autant de produits volatils nocifs que les contreplaqués contenant la colle à l'urée formaldéhyde (fiche B0068, p. 4-5).
Lorsqu'ils sont soumis à des variations d'humidité relative, les placages de surface sont sujets à un phénomène de dégradation appelé «exarcerbation des fentes de déroulage», fentes qui se sont formées lors de la fabrication des placages (voir les fiches B0386, p. 222, B0387, p. 159 et 160-163, B0388, p. 217, et B0384, p. 24). Ces petites fentes ont tendance à s'entrouvrir quand elles sont soumises à des variations d'humidité relative.
Un autre effet issu du vieillissement du contreplaqué est la délamination des plis qui est causée par la perte de cohésion de l'adhésif reliant deux surfaces de placage. La délamination des placages débute, habituellement, aux rebords des contreplaqués, là ou l'humidité et les produits de dégradation atmosphérique sont les plus aptes à pénétrer et à engendrer la dégradation. Les noeuds peuvent aussi augmenter les risques de délamination (voir les fiches B0389, p. 254, et B0390, p. 29). |
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Matériaux: |
Bois, adhésif. |
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Fabrication : caisses de transport; Fabrication : mobilier de rangement et d’exposition; Fabrication : supports; Manutention et transport; Mise en exposition; Mise en réserve |
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Le contreplaqué est surtout utilisé pour la construction de caisses destinées à protéger les oeuvres et les objets en transit ou pour la mise en réserve. Il sert également à la fabrication de supports d'exposition, d'étagères et de vitrines.
Le contreplaqué du type extérieur contenant du phénol formaldéhyde est recommandé puisqu'il émet moins de produits volatils dangeureux. Dans des conditions climatiques d'humidité ou de température élevées, l'émission de gaz nocifs provenant de l'urée formaldéhyde augmente. Les contreplaqués de type extérieur sont aussi plus solides structurellement que les panneaux de fibres de moyenne densité ou de particules. |
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Pour couper le contreplaqué, l'utilisation de mèches ou encore de scies à dents en carbure de tungstène ou à dents trempées est recommandée, car ces scies gardent leur tranchant plus longtemps.
Les pièces de contreplaqué peuvent être collées, clouées et vissées. Pour conserver la force structurelle du panneau, les vis ou les clous devraient être espacés d'au moins 15 cm (fiche B0384, p. 62).
Pour les caisses en contreplaqué, il est recommandé de peindre les parois intérieures avec une peinture pare-vapeur appropriée ou d'utiliser un pare-vapeur, comme les feuilles d'aluminium Marvelseal 360 (fiche P0054), en vue de diminuer les émissions de vapeurs nocives qui pourraient nuire aux objets (ex. : le métal comme le plomb, les coquillages contenant du sel de mer). Si le contreplaqué est peint, les peintures à base d'huile ou à l'alkyde ou bien les uréthanes provenant d'huiles modifiées ne sont pas recommandés. Il est préférable d'apposer une couche d'apprêt, suivie de plusieurs couches de peinture (ex. : à base d'acrylique), et de prévoir un temps de séchage d'environ un mois avant d'utiliser la caisse (fiche B0068, p. 8 et 12-13). |
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Les panneaux de contreplaqués peuvent être très lourds, selon leur format et leur épaisseur. De plus, le travail des panneaux nécessite des outils qui peuvent se révéler dangereux.
Un masque à poussière bien ajusté devrait être porté lorsque le contreplaqué est employé, pour éviter l'inhalation des particules de bois et d'adhésif. Le port des gants est recommandé. |
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Les panneaux de Crezon® MDO( fiche P0332). Les panneaux de fibres de bois de moyenne densité (MDF) et de particules (fiche P0333) peuvent également remplacer le contreplaqué, mais seulement lorsque les émissions plus élevées de vapeurs nocives ne présentent pas de problème.
Le bois massif peut aussi être utilisé à titre de substitut pour le contreplaqué. Par contre, les bois massifs réagissent davantage aux changements d'humidité relative par une variation dimensionnelle accrue, ce qui peut occasionner des ouvertures sur les rebords et annuler l'étanchéité de la caisse ainsi formée (fiche B0394, p. 8). |
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| # | Nom | Pays |
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| F0106 | La compagnie Robert Bury Canada, Consulter le site Internet pour d'autres emplacements au Canada | Canada | | F0456 | Quincaillerie | | | F0457 | CANPLY, Association canadienne du contreplaqué | Canada |
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| BARCLAY, Robert, André BERGERON et Carole DIGNARD, Supports pour objets de musée : de la conception à la fabrication, Institut canadien de conservation, Ottawa, Canada, 2002, 76 p., Français | B0284 | | EURO MDF BOARD ET CENTRE TECHNIQUE DU BOIS ET DE L'AMEUBLEMENT, MDF. Guide d'utilisation, Euro MDF Board (EMB) et Centre technique du bois et de l'ameublement (CTBA), Giessen et Paris, Allemagne et France, Novembre 1993, 155 p., Français | B0455 | | GETTENS, Rutherford J. et George L. STOUT, Painting Materials: A Short Encyclopaedia, Dover Publications, Inc., New York, États-Unis, 1966, 333 p., Anglais | B0389 | | GOTTSEGEN, Mark D., The Painter's Handbook, Watson-Guptill Plublications, New York, États-Unis, 1993, 320 p., Anglais | B0390 | | HAZARD, Claude, Jean-Pierre BARETTE et Jérôme MAYER, Mémotech: bois et matériaux associés., Casteilla, Paris, France, 2001, 446 p., Français | B0384 | | KOLLMAN, Franz F. P., E. W. KUENZI et A. J. STAMM, Principles of Wood Science and Technology, Springer-Verlag, Berlin, Heidelberg, New York, Allemagne, 1968-1975, Anglais | B0391 | | MINOR, Mark D., "The Nature and Origin of Surface Veneer Checking in Plywood", Sauvegarder le XXe siècle : la conservation des matériaux modernes; Symposium 91 : les actes de la conférence/Saving the Twentieth Century: The Conservation of Modern Materials; Symposium 91: Proceedings of a Conference, Institut canadien de conservation/Canadian Conservation Institute, Ottawa, Canada, 1993, p. 155-163, Anglais | B0387 | | PAYNE, R. J. (dir.), R. J. Payne, Plywood Construction Manual, Council of the Forest Industry of British Columbia (CFI), Vancouver, Canada, 1969, 221 p., Anglais | B0385 | | SCHNIEWIND, Arno P. (dir.), Arno P. Schniewind, Concise Encylcopedia of Wood & Wood-Based Materials, 1st edition, Pergamon Press Ltd et MIT Press, Oxford et Cambridge, Royaume-Uni et États-Unis, 1989, 354 p., Anglais | B0386 | | SPEIGHT, Jesse, Brent A. Powell, "The Standard Wooden Crate", The Crate Itself: Proven Design Techniques and Alternative Ideas, Christine Droll, Minneapolis, États-Unis, 1996, p. 7-12, Anglais | B0394 | | STAMM, A. J. et E. E. Harris, Chemical Processing of Wood, Chemical Publishing Co., New York, États-Unis, 1953, 593 p., Anglais | B0388 | | TÉTREAULT, Jean, "Guide de sélection des matériaux pour l'exposition, la mise en réserve et le transport/Guidelines for Selecting Materials for Exhibit, Storage and Transportation", Information sur la conservation/Conservation Information, Institut canadien de conservation/Canadian Conservation Institute, [www.cci-icc.gc.ca/document-manager/conservation-information_e.cfm] (page consultée le 9 octobre 2003), Ottawa, Canada, 1993, 15 p., Français/Anglais | B0068 |
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Dernière mise à jour: |
2007-12-06 |
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